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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 18:31

Depuis un an, notre quotidien a été transformé par les choix désastreux d’Emmanuel Macron et de ses prédécesseurs, notamment en matière de protection sociale, de services publics et de souveraineté industrielle. La crise sanitaire et sociale se poursuit. Le bilan humain de la pandémie est terrible. Le chômage progresse, nombre de revenus baissent, la demande d’aide alimentaire explose. Pour notre département, nous voulons une politique transparente, qui place l’humain et la planète au cœur de tous les choix, en renforçant les actions sociales, écologiques et la solidarité. Face à la crise, l’Assemblée départementale doit jouer son rôle. Au plus près de vous et de vos besoins, son action est essentielle pour développer le service public sur l’ensemble du département. Cela nécessite des moyens. Or les financements de l’État ne sont pas à la hauteur.

C’est inadmissible !

En tant qu’élu.es, notre premier engagement sera d’assurer un haut niveau de service public dans tous les domaines, en nous mobilisant contre le désengagement de l’État. Nous lutterons également pour le maintien de l’emploi, le développement des territoires, développerons les dispositifs de lutte contre la pauvreté et la précarité, mettrons en œuvre des politiques publiques à forte ambition écologique et défendrons la démocratie et l’action citoyenne. Engagé.es pour améliorer concrètement votre quotidien, nous serons à vos côtés, dans les mobilisations, nous défendrons les valeurs d’égalité et de solidarité, de laïcité et de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations.

1. Santé, solidarité, aide à la personne

La santé ne peut plus être sacrifiée : soutien aux hôpitaux, maternités (celle de Gassin est menacée) et crèches, à la prévention, création d’un centre de santé pour notre canton, d’espaces de vie pour les personnes en situation de handicap, renforcement de l’aide à la personne.

2. Une vraie politique pour la jeunesse

Une majorité de jeunes est confrontée à la précarité dans tous les domaines et beaucoup sont en souffrance. Nous multiplierons les mesures en direction de la jeunesse pour lui permettre de conquérir son autonomie.

3. Investir pour les collèges

Plan d’équipements, notamment sportifs avec des piscines, et de rénovation des collèges en exigeant de l’État les postes et moyens financiers nécessaires. Modulation des subventions aux établissements en fonction de la mixité sociale.

4. Écologie : être plus audacieux !

Habitat durable, meilleure gestion de l’eau et des déchets, promotion des transports en communs, soutien aux productions locales et à une agriculture de qualité, bio et accessible à tous... nous agirons pour la préservation de l’environnement et la transition écologique en valorisant notre patrimoine forêts, agriculture, horticulture...

5. Préserver et développer l’emploi

Soutien aux PME et TPE, création d’emplois non précaires et de services, soutien aux luttes contre les licenciements. Soutien à l’innovation sociale et écologique via un fonds d’investissement pour le développement de l’emploi et de la formation.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 19:08

Ce deuxième tour marque le rejet des politiques gouvernementales, se traduisant par une victoire de la droite dans notre département qui bénéficie d’un très bon report des voix de gauche.

Il fait apparaître une légère (-2000) baisse du nombre de votants par rapport au premier tour, avec 16 649 exprimés de moins et 29200 bulletins blancs et nuls ont été recensés.

Le FN qui avait déjà un élu à Fréjus au premier tour en a gagné deux nouveaux à La SEYNE 1 et à Guéroult et en a perdu 1 à Brignoles. Il bénéficie d’un report de 9292 voix de droite

Les deux candidats de gauche restant en lice ont été battus au profit du FN par deux phénomènes conjugués.

Le FN a bénéficié d’un report de plus de 2000 voix de droite à La Seyne et plus de 1000 à Guéroult la porosité de l’électorat se confirme !

Le nombre de votes blancs et nuls sont entre 8 et 10%.

La gauche n’a plus d’élus à l’assemblée départementale. La force des rassemblements à gauche n’a pas suffit à préserver les deux cantons. On voit bien qu’il ne suffit pas de se rassembler ! Ces rassemblements doivent pouvoir s’appuyer sur des luttes concrètes, pour espérer avoir une efficacité politiques.

Plus que jamais nos efforts doivent se tourner vers la construction de mobilisations sociales et citoyennes.

A l’appel des syndicats contre l’austérité le 9 avril peut être une première étape importante. Les communistes seront des acteurs du succès de cette journée nationale interprofessionnelle d’actions.

Le 1er avril se termine la trêve hivernale, et la reprise des expulsions locatives va plonger encore des dizaines de familles dans l’exclusion.

Cette pratique inhumaine doit s’arrêter ! la fédération du var du PCF appelle à s’opposer partout aux expulsions sans qu’une solution digne et pérenne ne soit trouver !

La situation nouvelle issue de ces élections est inquiétante. Elle est le reflet des conséquences des politiques d’austérité et d’accompagnement des politiques néolibérales européennes.

Il y a urgence à changer radicalement de cap pour mettre au cœur des politiques publiques la satisfaction des besoins humains.

Manifestement le premier ministre n’a pas entendu ce qu’il vient de se passer ! La poursuite de sa politique va encore aggraver la situation. Dans le Var, la gauche a disparue de l’échiquier à l’occasion de cette élection. Le PS a perdu 10 cantons, la reconstruction de la gauche ne pourra se faire que sur des bases de lutte contre l’austérité.

La fédération du var du parti communiste français appelle à construire par des assemblées citoyennes les conditions de sortie de crise et de réponses de gauche aux enjeux et défis humains et environnementaux.

Un appel national est lancé pour construire des chantiers d’espoirs. Parmi les premiers signataires Pierre Laurent (PCF), Jean-Luc Mélenchon (PG), Emmanuelle Cosse (EELV), Cécile Duflot (EELV), Clémentine Autain (Ensemble), Liem Hoang Ngoc (PS) ou encore le cinéaste Robert Guédiguian ou l’ancien Ministre du travail Jean Auroux.

Ce sont des espaces citoyens pour une alternative politique et pour construire une nouvelle majorité de gauche.

La première rencontre départementale sera le samedi 11 avril 2015.

La Valette le 30 mars 2015

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 21:57

La Fédération varoise du Parti Communiste Français tient à remercier toutes les électrices et tous les électeurs qui ont voté pour les candidats communistes, du Front de Gauche et de nos partenaires.

Tout a été fait pour conforter la résignation et l'abstention à commencer par le gouvernement qui s'est refusé à engager une campagne d'information et de débat sur les véritables enjeux de cette élection.

Dans ce scrutin, les puissances d'argent et tous les relais du néolibéralisme ont fait le pari de la désespérance populaire pour activer les ressorts de l'abstention ou du vote en faveur de l'extrême droite.

Du porte à porte aux réunions publiques, des marchés aux entreprises le constat a été toujours le même : jamais la défiance des Françaises et des Français envers le pouvoir n'aura été aussi profonde.

Nos candidats et militants n'ont pas ménagé leur peine pour faire connaître notre différence et notre apport politique indispensable dans le contexte actuel.

Ils ont senti, dans le contexte difficile du Var avec le rapport de forces tel qu'il est, tout à la fois une forte désespérance, une grande colère et une forte attente de perspectives d'espoir, d'une confiance qui peut renaître.

Nos candidats ont été porteurs de principes élémentaires de respect des citoyens et de propositions alternatives à l'austérité.

Ils ont été les seuls à porter des propositions politiques cohérentes du niveau local jusqu'au niveau national et européen et les questions des financements des politiques publiques avec une conception progressiste et solidaire du développement des services publics.

Nos candidats, nos élus ne veulent pas laisser dire que la France n'a plus d'argent pour subvenir aux besoins les plus fondamentaux de tous, comme ceux auxquels répondent les départements, quand, dans le même temps, on ne fait rien ou si peu, pour aller chercher les dizaines de milliards d'euros qui s'enfuient, année après année vers les paradis fiscaux.

Nous avons eu affaire à une puissante machine médiatico-politique, qui consiste avant tout à effacer les luttes et leurs conquêtes sociales et reléguer le plus loin possible des consciences toute possibilité de construction transformatrice et progressiste de la société, toute perspective de sortir de l'austérité.

Et pourtant la politique du gouvernement, notre système politique et institutionnel est à bout de souffle.

Les résultats du premier tour de l'élection départementale appellent à un changement radical de la politique gouvernementale.

La construction d'une nouvelle majorité de gauche est à l'ordre du jour !

La désespérance génère la peur. La droite, l'extrême droite et le PS surfent sur ces peurs pour mieux dévoyer les exigences populaires.

Cela se retrouve dans les comportements électoraux.

L'abstention reste à un très haut niveau même si elle est moins importante que ce qu'avaient prévu les sondages.

Les résultats de ce premier tour marquent une mobilisation plus importante des électrices et des électeurs de la droite et de l'extrême droite, ce qui renforce l'ancrage de cette dernière dans notre département en comparaison avec l'élection européenne de 2014.

Avec 44519 exprimés de plus, la gauche perd 1030 voix et 2,10% ; la droite gagne près de 23 000 voix et gagne 2,70 % ; l'extrême droite gagne 22 220 voix et 3,7%.

La confirmation de la percée du FN est autant la conséquence du désarroi, du ras-le-bol généralisé que celle d'un long processus de banalisation. Jamais avant un scrutin le FN n'avait autant été placé au centre du débat politique et médiatique.

Les rapports de forces politiques à l'issue de ce scrutin marquent un nouvel affaiblissement de la gauche à 21,5 %, la droite à 39,94 % et l'extrême droite à 38,56 %.

Dans la gauche, le PS perd 123 voix et 0,7 %, le Front de Gauche qui était présent dans 19 cantons sur 23 gagne 2048 voix et reste stable + 0,2%, EELV perd 11 874 voix et 3,85 %.

Des candidats communistes étaient aussi présents dans des binômes rassemblements de la gauche et divers gauche. Comme à La Seyne 1 où avec 5089 voix et plus de 32 % Anthony Civettini sera présent au deuxième tour avec la candidate de gauche avenir. Au Luc où le candidat communiste avec notre partenaire EELV a recueilli 2246 voix et 17,06 %. A Ollioules où le binôme communiste représentait le rassemblement de la gauche avec des partenaires verts et socialistes et a obtenu 1766 voix et 17,0%. A Sainte-Maxime où le binôme communiste Front de Gauche était seul en lice à gauche et a obtenu 1952 voix et 9,86 %.

Quand on rajoute cela aux résultats du Front de Gauche, le total est nettement plus important même s'il est nécessaire de le pondérer. Mais cela montre la progression de l'ancrage territorial du Front de Gauche dans le département.

Après les européennes, une nouvelle fois le Front de Gauche avec ses partenaires à gauche et écologiste qui refusent la résignation de l'austérité, sont les seuls à gauche à progresser.

Cela valide les orientations et la démarche que nous mettons en œuvre, s'appuyant sur les immenses besoins de la population et sur la nécessité de rassemblements, sans exclusives, ayant comme fondation des contenus transformateurs de gauche.

Toutefois ces résultats restent encore nettement insuffisants et ne sont pas à l'évidence à la hauteur de la gravité de la situation et de la désespérance parmi la population.

Pour le deuxième tour, la direction départementale du Parti Communiste Français appelle à se rassembler massivement pour faire élire le binôme PCF/Gauche avenir à La Seyne 1 et les candidats de Gauche à Garéoult. La droite départementale a une responsabilité pour ne pas laisser ces deux cantons au FN.

Elle appelle aussi à ne pas laisser le département au FN en lui faisant barrage dans tous les cantons sans enlever en quoi que ce soit le combat de classe que nous menons contre la droite et le libéralisme.

Le message envoyé par les varoises et les varois est une nouvelle sanction claire et sans appel de la politique conduite depuis 2012. Restera-t-il une nouvelle fois sans réponse ?

Tous les efforts déjà engagés pour construire une autre voie à gauche doivent être amplifiés. Toutes les forces populaires et citoyennes du pays sont concernées. Toutes les forces de gauche sont interpelées.

L'heure est maintenant à la décision, à l'action, au sursaut, à la construction patiente et déterminée de la seule issue possible : la construction d'une politique et d'une majorité alternative, citoyenne et populaire à gauche pour sortir de l'austérité et pour un projet social, solidaire et écologique.

Cela ne se fera pas sans un puissant sursaut citoyen et populaire dans les jours, les semaines et les mois qui viennent.

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 21:13

Le PS et l'UMP jouent avec le feu pour mieux éluder les enjeux du scrutin.

Manuel Valls qui agite le spectre du FN pour masquer ses renoncements, comme l'UMP, qui joue la carte réactionnaire, font le jeu du parti des Le Pen, relayé par les médias.

L'Express de cette semaine titre "Marion Maréchal-Le Pen l'effrontée nationale". La une de Libération d'hier "Enqu^te sur le financement des mosquées. Le denier occulte". A quatre jours du scrutin plein de nouveautés pour ces élections départementales, pas un mot sur le redécoupage des cantons, sur les conséquences des politiques départementales dans la vie des citoyens.

Les médias participent à l'omerta à grand renfort de unes à sensation tournant autour des antiennes du FN.

Pas question d'évoquer les thèmes d'une campagne qui bat son plein sans 2054 cantons. Même chose dans les journaux télévisés et les matinales où sont invités tantôt le père Le Pen, tantôt la fille, voire la petite-fille quand ce n'est pas Florian Philippot, vice-président du parti d'extrême droite. La condition des travailleurs ? Celle des privés d'emplois et bénéficiaires du RSA ? La situation des collèges ?

Autant d'enjeux inhérents aux élections départementales pour lesquels peu de réponses émergent puisque les questions ne sont même pas posées.

Assiégé sur sa droite, Nicolas Sarkozy n'est pas en reste et cédant à l'affolement, donne raison au maire de Chalon- sur-Saône qui vient de supprimer le menu de substitution (sans porc) dans les cantines.

Renchérissant sur un autre thème cher au FN il s'est prononcé avant-hier contre le port du voile à l'université exigeant "l'assimilation des immigrés".

Dans l'exécutif socialiste, on joue aussi un jeu très trouble fait d'arguments creux. En plaçant le Front National comme ennemi public numéro un, Manuel Valls contribue à mettre en scène la parti d'extrême droite et donne l'occasion aux médias de redoubler d'invitations envers les représentants de ce dernier pour répondre aux invectives du premier ministre. Arguant de résultats invisibles sur le plan économique et de baise de la délinquance dans les territoires ruraux, il assène qu'il faut "avoir peur du Front National" et qu'il faut voter utile au premier tour. Une recette rancie depuis trente ans qui lui permet de ne pas parler de la défaire annoncée du PS. Bernard Cazeneuve contribue également à servir la soupe en signalant 290 cas de personnes parties rejoindre des groupes terroristes en Syrie et en Irak et qui auraient touché des prestations sociales en 2014.

Djihad, assistanat, insécurité...la rhétorique de l'extrême droite est partout sans que le pouvoir socialiste, au final, en bénéficie. La cote de Manuel Valls a d'ailleurs chuté de 10 points en un mois.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF :

"Il y a un jeu extrêmement dangereux qui vise à imaginer que perdu pour perdu, notre seule chance de faire un second mandat est d'être opposé à Marine Le Pen au second tour des présidentielles. je pense que dans le noyau dirigeant du PS, à l'Elysée et à Matignon c'est le scénario qui est aujourd'hui échafaudé". Et de poser la question sur RFI : "Est-ce que Manuel Valls n'est pas aujourd'hui un incendiaire en faisant le jeu du FN ?".

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 21:09

Du porte à porte aux réunions publiques, des marchés aux relations de proximité, le constat est toujours le même : jamais la défiance des Françaises et des Français envers le pouvoir politique n’aura été aussi profonde. Comme nous ne sommes pas épargnés, la globalisation de ce rejet est souvent une blessure pour les militants et élus que nous sommes, alors que nous mettons au quotidien toute notre énergie pour défendre les plus démunis et pour l’avenir de nos territoires de vie. Parfois même, cela tient de l’irrationnel, venant de personnes proches et de catégories sociales pour lesquelles nous n’avons jamais relâché nos efforts : un agriculteur qui connaît notre combat incessant pour le monde paysan et des campagnes vivantes, un intermittent du spectacle dont on a partagé les luttes depuis des années, l’ouvrier d’une entreprise locale au salaire de misère alors que l’augmentation du SMIC est pour nous une revendication quotidienne. Nous pourrions, la rage au ventre, multiplier les exemples de tous les combats que nous conduisons, avec le sentiment aujourd’hui « de ne pas être payés en retour » pour n’avoir pas su nous faire comprendre.

Dans le même temps, les puissances d’argent et tous les relais du néolibéralisme font le pari de la désespérance populaire pour activer les ressorts de l’abstention ou du vote en faveur de l’extrême-droite, quant il ne s’agit pas d’instrumentaliser les peurs au service de votes par défaut, sans projet alternatif aux choix actuels. Il faut bien l’avouer, les candidats communistes et du Front de Gauche doivent faire face dans ces derniers jours de campagne électorale à une puissante machine médiatico-politique, qui consiste avant tout à effacer les luttes et leurs conquêtes sociales et reléguer le plus loin possible des consciences toute possibilité de construction transformatrice et progressiste de la société, toute perspective de sortie du carcan de l’austérité.

Disons-le très clairement aussi, c’est au cœur des zones périurbaines et rurales, parmi les victimes au quotidien des politiques néolibérales et de leur cortège de relégations - sociale, territoriale, économique et professionnelle - que cette stratégie politique du pire produit ses plus visibles effets. Comment donc, dans les jours qui restent, dans les derniers contacts, et par les messages que nous pouvons transmettre, essayer de mobiliser des citoyens-électeurs sur l’importance de leur choix ? Comment faire sentir, et toucher concrètement du doigt, notre différence et notre apport politique indispensable dans le contexte actuel ? Ces questions, tous ceux qui sont en mouvement à nos côtés dans cette campagne, se les posent. Mais ils disent aussi que les consciences évoluent et que des blocages sautent quand le débat s’établit. Ce sont des retours qu’il faut prendre en compte. J’en ai fait le constat ce matin même, dans une discussion informelle à l’issue d’une cérémonie commémorative du 19 mars 1962, dans une commune qui vit ses derniers jours de chef-lieu de canton. Certes, j’ai encore une fois mesuré l’ampleur des « dégâts » (c’est bien le mot qu’il faut employer !), mais j’ai aussi senti la forte attente de perspectives d’espoir, d’une confiance qui peut renaître. Aussi, dans ce moment historique très grave pour notre pays, je souhaiterais apporter, à nouveau aujourd’hui, quelques éléments de réflexion qui me paraissent utiles.

Rappeler d’abord, que nos candidates et candidats portent sur l’immense majorité des nouveaux cantons où ils sont présents, trois principes élémentaires de respect des citoyens.

Le premier de ces principes élémentaires, c’est celui de se présenter en habitants et citoyens des communes de ces nouveaux cantons, et par conséquent, avec une valeur chevillée au corps : celle du refus des parachutages de circonstance et des postures politiciennes qui font tant de mal à la politique. Ils sont tous identifiés et reconnus comme des élus locaux, des syndicalistes, des responsables associatifs, des ouvriers, des salariés, des fonctionnaires, des demandeurs d’emploi, des retraités qui participent à la vie commune, et sont très souvent, concrètement, les premiers relais de ceux qui ont des difficultés de vie, de ceux qui se battent pour leur emploi, de ceux qui agissent pour vivre mieux.

Le deuxième de ces principes élémentaires, c’est de s’engager à être totalement présents et disponibles, dans les responsabilités qui pourraient être les leurs dans nos départements après le 29 mars, pour accompagner les luttes des travailleurs, en faveur du maintien des services publics, des services de proximité… Par leur humanité et leur dévouement reconnus, par leur expérience de la résistance face aux logiques capitalistes, par leur pratique citoyenne faisant appel à l’intelligence collective et à la participation du plus grand nombre, ils se situent aux antipodes des démagogues sans visage de l’extrême-droite dont on ne retrouve jamais la trace quand il s’agit de porter les combats du quotidien.

Le dernier de ces principes élémentaires, qui découle fort logiquement des deux précédents, c’est de porter des propositions politiques cohérentes du niveau local jusqu’au niveau national et européen. C’est de parler vrai, sans arrangements politiques de circonstance. Ainsi, ils refusent l’austérité appliquée aux communes, aux départements, comme au budget de l’Etat. A l’opposé de tant d’autres, et à ce moment de précis de l’histoire de notre pays, ils considèrent que l’on ne peut plus se parer de vertu dans les cantons, tout en étant soutenus par des forces qui conduisent nationalement des politiques contraires à l’intérêt du plus grand nombre. Ils ne sont pas de ceux qui votent à Paris le transfert massif des compétences communales vers les intercommunalités en se disant les défenseurs des communes quand ils sont dans nos villages (comme cela a été le cas mercredi 4 mars avec le vote d’un amendement socialiste rendant obligatoire le transfert aux intercommunalités des compétences eau, assainissement, collecte et traitement des déchets ménagers). De même, ils n’entendent pas poursuivre le siphonage financier de nos communes et le limogeage massif des fonctionnaires, ces personnes si utiles pour répondre à nos difficultés dans les territoires. Ils n’entendent pas non plus laisser dire que la France n’a plus d’argent pour subvenir aux besoins les plus fondamentaux de tous, comme ceux auxquels répondent les départements, quand, dans le même temps, on ne fait rien, ou si peu, pour aller chercher les dizaines de milliards d’euros qui s’enfuient, année après année, vers les paradis fiscaux. Partout, ils disent, avec humilité mais lucidité, comment, dès demain, il est possible de construire dans le pays un véritable front de résistance face aux forces d’argent, aux gros actionnaires et aux financiers, ces voleurs permanents, qui gangrènent par leur cupidité sans limites, l’avenir même de nos enfants, de notre pays.

Dans ce scrutin, où tout a été fait pour conforter la résignation, l’abstention, ou la sourde colère, voter pour les candidats communistes et du Front de Gauche, c’est d’abord voter pour ces valeurs et ces principes fondamentaux. Mais c’est aussi voter pour ceux qui nous défendent !

Et puis, je ne peux laisser de côté un besoin bien réel, un besoin indépassable au regard de l’immense abattement qui guette le pays. Plus que jamais, j’ai la conviction que nous ne sortirons pas la France de l’ornière néolibérale dans laquelle elle se trouve, sans un puissant sursaut citoyen et populaire dans les jours, les semaines et les mois qui viennent, autour des valeurs de partage des richesses et de justice sociale, celles de l’humain d’abord.

Il est temps de poser les premières fondations d’un nouveau chemin politique rejetant les valeurs de l’argent-roi et du tous contre tous. Il est temps de semer les graines d’un renversement des rapports de force entre le capital et le travail, de retrouver l’offensive civique, culturelle, sociale et politique face aux dominations qui humilient et rabaissent chaque jour des millions de nos concitoyens. Ce basculement peut commencer à prendre forme les 22 et 29 mars prochains en donnant du poids à ces femmes et ces hommes qui portent nos aspirations dans cette campagne des départementales. Il peut ensuite prendre de la consistance par un mouvement social renforcé reprenant l’initiative avec un printemps de lutte.

Clairement, ce 22 mars, un choix est ouvert : celui de l’émergence d’une force de rassemblement alternative et transformatrice à gauche, ou celui d’une résignation coupable, donnant encore plus de force à ceux qui entendent liquider définitivement notre héritage social commun.

Imaginons un instant ce que produirait un vote rééquilibré en faveur de des candidates et candidats des rassemblements que nous avons initiés, contribuant à briser la prophétie politique autoentretenue par des mois de matraquage politico-médiatique.

Je crois pour ma part à cette chaleur rouge de l’espoir qui renaît, étouffant la colère bleue nuit de la résignation.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 22:51

Tout d’abord, on assiste à une occultation totale des enjeux de ces élections départementales par le gouvernement.

Elles concernent pour la première fois tous les départements en même temps ; le mode de scrutin a changé ; les cantons ont été redécoupés ; la réforme territoriale met en jeu le rôle et l'avenir des départements.

Cela mérite une grande campagne d’informations et un débat sur les véritables enjeux locaux et nationaux.

Malheureusement les Français en sont privés pour se forger leur propre opinion. Mais, à l’inverse, on assiste à une banalisation du FN dans les médias.

Cette élection aura valeur de test national, ses résultats seront aussi scrutés partout en Europe.

Pour chacun de nous la coupe est pleine ! Le pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions.

Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens décidés par les dirigeants nationaux : compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques, austérité, mais cadeaux royaux aux actionnaires et aux banques ;

La loi Macron en est la parfaite illustration !

Ces politiques ont pourtant échoué partout comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.

Dans son immense majorité le peuple les rejette, mais la construction d’une alternative possible de gauche ne va pas de soi !

Cela crée une grave crise politique qui génère de plus en plus d’abstentions dont la droite et l’extrême droite tentent de tirer profit.

Le gouvernement, la droite et le Medef sont engagés dans une intense bataille idéologique.

La France serait un pays en faillite pour cause de dépenses publiques trop importantes !

Mais les racines des difficultés sont pourtant toutes autres !

Dividendes, rachats d’actions et circuits financiers captent une part croissante de la richesse produite.

Pour les seuls dividendes, le taux de marge financière est passé de 2% au début des années 1980 à 14% en 2013.

Et l’on assiste à un véritable pillage des fonds publics par le Medef et l’oligarchie financière.

Pourtant la Cour des Comptes n’en dit rien ! Aucun audit n’est réalisé sur les « aides aux grandes entreprises », qui dépassent 200 milliards d’euros, aucune action efficace n’est engagée sur la fraude fiscale (60 milliards) et encore moins sur la fraude patronale aux cotisations sociales encore 20 milliards !

OUI, les milliards existent et ils ne sont pas à emprunter ! Ils pourraient être utilisés pour l’intérêt général ! Mais ce n’est pas le choix qui est fait !

Après les milliards de cadeaux au patronat dans le cadre des pactes de compétitivité et de responsabilité, le Medef pousse l’avantage et propose maintenant une diminution des retraites complémentaires !

Petit à petit c’est tout le socle social solidaire issu du programme du Conseil national de la Résistance qui est remis en cause et particulièrement la protection sociale, la Fonction Publique et les services publics.

Il est temps d’arrêter cet engrenage qui mène la France, l’Europe et les peuples vers toujours plus de souffrances et de sacrifices.

Les coupes sombres déjà engagées dans les dépenses publiques se traduisent par de nouveaux reculs des services publics et un étranglement financier des collectivités locales, dont les départements.

Alors que le Var, c’est plus de 70 000 chômeurs, c’est une précarité qui ne cesse de s’étendre, c’est près de 40 000 allocataires du RSA en progression de 8% sur un an.

C’est près de 15 % de la population qui est dans la grande pauvreté.

C’est 1 retraité sur deux qui touche moins de 1000 euros mensuels

Les reculs de services publics, de solidarités plongent des dizaines de milliers de varois dans l’insécurité sociale et engendrent une augmentation de la paupérisation.

Mais dans le même temps, le Crédit Impôt Compétitivité Emploi accordé aux entreprises sans aucune contrepartie se monte dans le Var à 60 millions d’euros pour 2014 et à 375 millions pour toute la région PACA !

Nous demandons la transparence sur les entreprises bénéficiaires de ces cadeaux d’Etat et exigeons l’orientation de ces fonds réellement sur l’emploi et les investissements utiles.

Une des particularités du département c’est la faiblesse des dépôts bancaires, tous dépôts confondus, par rapport à la moyenne nationale.

Cela montre le bas niveau des salaires et l’étendue de la précarité.

Seul le livret A tire encore un peu son épingle du jeu sans pour autant que la situation du logement social ne s’améliore, alors que 75% de la population varoise y est éligible !

La réalité du Var est aussi que les banques accordent l’essentiel de leurs crédits à l’habitat privé et donc au service des promoteurs et de la spéculation immobilière mais pas à la relance économique !

L’abstention massive aux élections et la montée du FN sont les conséquences directes des choix politiques de la droite d’Hubert FALCO et d’Horace LANFRANCHI et du PS au pouvoir qui depuis des décennies ne répondent pas aux besoins des populations.

OUI, Cela fait maintenant plus de trente ans que la droite a la main mise sur ce département et l’a façonné au service des intérêts des plus riches.

Trente ans que les politiques publiques nationales mettent à mal les services publics fortement implantés chez nous !

Que des pans entiers industriels sont liquidés sur l’autel de la rentabilité à court terme.

Trente ans que les salariés et leurs familles souffrent et voient leur niveau de vie régresser.

Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité et à l’insécurité sociale permanente.

D’autres choix sont possibles. L’austérité ça suffit !

Mais pour cela il faut avoir le courage de s’attaquer à la finance du niveau local au national sans quoi il ne peut y avoir de progrès pour notre département.

Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux et qui s’attaque réellement aux inégalités.

Avec une réforme fiscale d’ampleur, qui s’attaque au capital, à la rente des actionnaires qui sont supportées in fine par les salariés-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.

Mais aussi par les PME, les PMI, les TPE et les artisans même si tous n’en ont pas forcément conscience !

Il faut stopper cet engrenage ! Et changer radicalement de cap !

Nous les candidates et candidats du front de gauche,

Nous voulons placer les femmes, les hommes, leur qualité de vie au cœur des politiques publiques, au cœur de l’action du département.

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 22:14

Le budget du CG du Var s'élevait en 2014 à 1,2 milliards d'euros environ.

Le département n'a aucune prise sur le nombre d'allocataires ni sur le niveau de prestations puisqu'il s'agit de droits. Les dépenses à caractère social ne cessent d'augmenter. L'évolution la plus importante est celle du RSA de 2013 à 2014 : + 18,2 millions d'euros soit +11,6 %. Le nombre d'allocataires augmente du fait de la crise économique du capitalisme et du fait de la revalorisation de l'allocation elle-même. Or ces hausses ne sont pas compensées ! L'Etat qui devait compenser à "l'euro près" selon la formule d'un ancien premier ministre n'a pas tenu ses promesses. La couverture par l'Etat des dépenses sociales des départements en France est de 75 %.

Autre croissance importante, celle des dépenses relatives au handicap : + 9,6 millions d'euros et + 9,2 %.

Sur cinq ans l'évolution est spectaculaire : + 42 Meuros et + 31,4 % pour l'insertion et + 59,6 % pour le handicap.

Les autres domaines augmentent moins :

personnes âgées : y compris APA : + 2,8 Meuros et + 1,9 %

famille et enfance : + 3,3 Meuros et + 3,9 %.

L'annuité de l'emprunt pour 2014 se monte à 26,4 millions d'euros de frais financiers auxquels viennent se rajouter 55 millions d'euros de remboursement du capital. Total : 81,4 Meuros !

Se rajoutent les charges de personnel en croissance forte entre 2002 et 2007 au-dessus de la moyenne nationale et qui plombe les finances du CG 83 car les recettes ne suivent pas.

Stagnation des recettes due aux réformes des finances publiques imposées : suppression de la Taxe professionnelle, transfert de la TH (taxe d'habitation) au bloc communal, pseudo "pacte de confiance et de responsabilité" entre l'Etat et les collectivités territoriales, dispositifs de répartition de a pénurie entre elles, sous compensation des charges transférées,...

Au total baisse de la DGF (dotation globale de fonctionnement) de 10 Meuros, absence de reconduction de l'aide de 3 Meuros de l'année 2013, hausse de 18 Meuros du produit des DMTO, résultat de l'augmentation des taux (3,8 % à 4,5 %), une ristourne de 9, 4 Meuros des frais de gestion de la TFB, une augmentation de 4 Meuros du foncier bâti,...

A comparer au 33,9 Meuros de la seule augmentation des dépenses à caractère social.

Charges de personnel (BP 2013) : Moyenne : 179 euros /hab et 20,7 % DRF ; Var 200 euros /hab et 22,4 % DRF

Frais financiers : Moyenne nationale : 16,5 euros/hab et 1,9 % DRF ; Var 26,4 euros/hab et 2,9 % DRF.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 09:05
Discussion sur le marché de Saint-Tropez
Discussion sur le marché de Saint-Tropez

Nombreuses discussions sur le marché de Saint-Tropez avec des habitants et des touristes venus profiter des quelques rayons de soleil. Le manque d'équipements à caractère social sur le canton est un sujet souvent abordé. Des messages d'encouragements aussi pour les seuls candidats de gauche.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 10:48

Le candidat de l'extrême droite aux élections législatives de la 4ème circonscription du Var, Jean-Louis Bouguereau, qualifié malheureusement pour le second tour,  s'est félicité des propos du Maire de Cogolin. Ce dernier, se prétendant apolitique depuis son élection en 1995, a déclaré que 26 ans d'immobilisme cela suffisait en référence aux déjà trop nombreux mandats à l'actif du Docteur Couve , le destructeur social, celui qui a voté toutes les lois du gouvernement Fillon.

 

Est-ce à dire que Jacques Sénéquier soutient la candidature du Front National ? Qu'il fait la campagne en sous-main pour l'extrême droite ?

 

Le Maire de Cogolin s'est illustré par la confusion qu'il entretient dans les commémorations des guerres et des conflits passées en organisant le 11 novembre une journée fourre-tout en mélangeant la guerre coloniale d'oppression du peuple algérien menée honteusement par la France terminée en 1962 avec la guerre de 1914-1918 et celle de 1939-1945 au cours de laquelle des soldats et des résistants civils dont une grande majorité de communistes ont libéré la France de l'idéologie fasciste, raciste et xénophobe.

 

Le Front National est le parti de la haine, de la peur de l'autre, du repli sur soi, du mépris des ouvriers. Marine Le Pen traitait les manifestants contre la réforme des retraites "d'émeutiers" ; elle veut faire disparaître les syndicats. Elle est l'héritière du grand patronat qui affirmait "plutôt Hitler que le Front populaire" en 39.

 

A Cogolin lors du débat entre les cinq candidats du premier tour des législatives organisé par Var-matin M. Bouguereau s'est permis des propos outranciers contre les immigrés que seul Jean-Marie Bernardi candidat du Front de Gauche a relevé. Les journalistes de Var-matin n'ont pas estimé devoir reprendre ces propos insupportables dans leur compte-rendu. C'est cela la banalisation du racisme, de la xénophobie.

 

Les communistes ont dénoncé, informé leurs concitoyens sur les dangers du vote d'extrême droite en organisant un débat à Brignoles lors de la campagne de la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon est allé défier Marine Le Pen à Hénin Beaumont pendant que Martine Aubry soutenait le candidat socialiste, maire de Carvin, aux pratiques douteuses.

 

Alors le maire de Cogolin doit clarifier sa position et prendre ses distances avec ce candidat à l'idéologie répugnante.

 

 

 

 

 

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 21:50

Le premier tour de l’élection législative a été marqué par un taux d‘abstention très important dans le Var.

A l’issue de ce scrutin, les rapports des forces politiques dans le Var sont de 31,83% pour la gauche, 43,71% pour la droite et 23,98% pour l’extrême droite.

La poussée de la gauche se confirme  et a largement profitée aux candidats de la coalition PS, EELV, MRC, PRG.

Toutefois, les résultats sont à apprécier dans un contexte de présidentialisation de la vie politique, défavorisant entre autres, les candidates et candidats du rassemblement « front de gauche ».

La droite perd près de 87000 voix et 22 points sur 2007.

Aucun député UMP n’a été élu au premier tour alors que cela était le cas pour 6 sur 7 en 2007.

L’implantation du FN est confirmée avec une progression de plus de 73000 voix et 17%.

La recomposition de la droite vers l’extrême droite se poursuit.

 La progression sur 2007 de 5200 voix et de plus d’un point, des candidats du front de gauche est intéressante et marque l’ancrage militant dans le paysage politique sans retrouver pour autant le résultat obtenu au premier tour de l’élection présidentielle.

Le deuxième tour sera marqué par quatre triangulaires, dans les circonscriptions 2ème, 3ème, 7ème et 8ème.

Par un duel PS/UMP dans la première circonscription.

Par trois duels UMP/FN dans les 4ème, 5ème et 6ème.

Dans ces trois circonscriptions, le front de gauche avait proposé des accords de réciprocité pour des candidatures uniques à gauche.

Si ceux-ci avaient été acceptés par EELV et soutenus par le PS, des candidatures de gauche seraient présentent au second tour dans les trois circonscriptions.

La fédération du Var du Parti Communiste Français remercie l’ensemble des électrices et électeurs qui ont prolongé la démarche engagée lors de l’élection présidentielle en votant pour les candidates et candidats « front de gauche ».

Elle félicite l’ensemble des militantes et militants qui ont construit les résultats sur chacunes des circonscriptions.

Elle appelle à poursuivre et renforcer la démarche de rassemblement sur des contenus politiques en rupture avec le libéralisme.

Elle appelle pour le deuxième tour à tout mettre en œuvre pour battre la droite et l’extrême droite dont les collusions dans notre département sont de plus en plus grandes.

Elle appelle à voter clairement à gauche dans toutes les circonscriptions ou il y a une triangulaire ou un duel et où un candidat de gauche est engagé.

Le combat contre la droite et l’extrême droite doit se poursuivre et la fédération du Var du Parti Communiste Français s’engage sans réserve pour que la gauche ne renonce pas face aux marchés.

La lutte contre le FN est au cœur des enjeux de solidarités pour une sixième république. Dans les circonscriptions ou il y a un duel UMP/FN, chaque électeur devra se déterminer en son âme et conscience.

L’engagement des communistes a été important pour la dynamique du front de gauche, des campagnes présidentielles et législatives.

Le renforcement du PCF est un enjeu pour gagner encore en efficacité.

Plus que jamais, la situation appelle à renforcer la démarche des assemblées citoyennes et à concrétiser la tenue d’ateliers législatifs permettant l’intervention citoyenne.

La fédération du Var du Parti Communiste Français est convaincue que la gauche peut avoir de nouvelles perspectives de développement dans le Var.

Dans le prolongement du deuxième tour, les communistes varois seront engagés pour  l’élection de Claude Gilardo, candidat communiste, soutenu par toute la gauche sur le canton de Brignoles. Plus qu’un symbole, c’est un enjeu pour tout le moyen Var.

 

La Valette du Var, le 12 juin 2012

photo 10

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